30/11/2021
EPF

#PresenteTonJob

#FiereDeMonEcole

"Pour 5 ans d'études après le bac, il faut se sentir bien ! A l'EPF, la dimension humaine est très forte pour vous accompagner."

Aujourd'hui, nous présentons le Q&A de Cyrielle Flosi, Directrice Communication et Marketing à l'école d'ingénieurs EPF, qui nous parle de son parcours, son métier et son école. Elle nous partage également ses conseils pour travailler dans les métiers de la Communication et du Marketing et orienter les étudiants et candidats vers la bonne école.

Découvrez son interview.

1. Pouvez-vous nous présenter rapidement votre parcours ?

Diplômée de Sciences Po Aix-en-Provence et d'un Master 2 Communication Institutionnelle à l'International, j'ai choisi de m'orienter vers des structures d'intérêt général. J'ai intégré le secteur de l'Enseignement Supérieur dès mon 1er emploi en tant que chargée des relations partenaires de la Fondation Mines-Télécom et ne l'ai (quasiment) pas quitté en passant ensuite par Télécom Paris et aujourd'hui l'EPF. J'ai fait un détour par Le Cube, association pour l'éducation, l'art numérique et la prospective. J'ai eu la chance d'être soutenue et encouragée et on m'a fait confiance en me confiant des projets d'envergure et des postes à responsabilité malgré mon jeune âge. 


2. En quoi consiste votre métier de Directrice Communication et Marketing ? 

Aujourd'hui, mon rôle est de piloter, coordonner et mettre en place la stratégie communication (interne, externe, institutionnelle), la promotion (recrutement d'étudiants) et le marketing de l'EPF. Avec une équipe multisite (Paris-Cachan, Troyes et Montpellier), nous répondons à trois objectifs : 

- un objectif de croissance pour augmenter le nombre de candidats (de très bon niveau) à tous nos programmes de formation

- un objectif de notoriété pour accroître la visibilité et notre ancrage à la fois local, national et international et

- un objectif d'image pour incarner les valeurs portées par l'école et fédérer nos différentes communautés. Cela passe par la valorisation de nos élèves, enseignants-chercheurs, la recherche appliquée menée à l'école et les pédagogies actives mises en place. 


3. En quelques mots, pouvez-vous décrire votre école ?

L'EPF est une école d'ingénieur.e.s généraliste qui a été la première école polytechnique féminine au monde en 1925 quand aucune école n'était ouverte aux femmes et alors même qu'un grand nombre de femmes ont révolutionné la science ! Elle porte des valeurs d'ouverture, d'inclusion, d'accueil. Sur 3 et bientôt 4 campus à taille humaine, elle offre un environnement convivial voire familial à ses 2600 élèves. C'est une école qui se développe et se modernise à travers ses campus et ses équipements de pointe comme son nouveau campus à Cachan dans les ex-locaux de l'ENS, entièrement rénovés. Ses élèves s'insèrent dans tous les secteurs professionnels après avoir suivi des formations en prise avec l'entreprise (stages ou apprentissage), la recherche (projets, travaux en laboratoires), l'innovation et avec une culture internationale (expérience à l'étranger, études des langues obligatoires et accueil d'élèves internationaux). 

 

4. Quels conseils donneriez-vous aux étudiants et candidats intéressés par votre école ?

Renseignez-vous ! Allez au-delà des résultats des classements que l'on peut trouver dans les journaux et allez « sentir » l'école, ses campus. L'EPF, c'est une ambiance, un accompagnement, un accueil de la part de la communauté pédagogique et administrative, en plus d'être comme beaucoup d'écoles, une école de très bon niveau. N'hésitez pas à prendre contact avec nos élèves et à venir tester au cours des journées découverte que l'on peut organiser pour vous ! Pour 5 ans d'études après le bac, il faut se sentir bien ! A l'EPF, la dimension humaine est très forte pour vous accompagner.


5. Racontez-nous votre processus de recrutement.

Nous avons différentes modalités d'admission selon la formation visée. C'est aussi en cela que nous sommes une école « ouverte » : il y a une multitude de choix et de voies d'accès pour que nos candidats puissent trouver leur place. 

Pour la plupart d'entre elles, il faut passer par le Concours Avenir et Parcoursup pour les formations post-bac. Pour la formation généraliste, avec un bac général avec des spécialités scientifiques, il s'agit d'une étude de dossier et d'épreuves écrites (maths, spécialité scientifique au choix et anglais) et vous pouvez candidater après un Bac+1,+2,+3,+4 via le Concours Avenir Plus. 

Nous accueillons aussi des élèves avec un Bac STI2D (étude de dossier + entretien de motivation). 

Nous proposons deux formations binationales (franco-allemande et franco-québécoise) pour lesquelles les candidatures se font via Parcoursup avec une étude de dossier et un oral d'admission.

Les élèves qui ont suivi une classe prépa scientifique peuvent candidater via le Concours CentraleSupelec ou la Banque PT. Après un Bac+2, les candidats étudiants peuvent candidater au Diplôme d'ingénieur par apprentissage en Systèmes d'informations et génie industriel.

Nous offrons aussi des formations courtes, des bachelors gradés Licence par la CTI, sur chacun de nos campus avec une étude de dossier via Parcoursup et un oral d'admission. 


6. D'après vous, qu'est-ce qu'une bonne Directrice Communication et Marketing ?

C'est une question difficile ! Disons que quand je pense à des « rôles modèles », des Directeurs/Directrices de communication et marketing que je trouve inspirants, j'admire chez eux leur capacité à emmener les équipes derrière leur vision avec écoute, empathie et un peu de fermeté pour assurer que leur fonction est un métier et ne s'improvise pas ! Plus concrètement c'est avoir de bonnes capacités d'organisation, de projection, une vision 360° d'un environnement complexe et savoir être à l'écoute de toutes les parties prenantes et comprendre les attentes de ceux qui reçoivent les messages. Enfin, c'est quelqu'un en alignement avec les valeurs de l'entreprise et capable de les incarner.


7. Comment voyez-vous votre métier évoluer dans les prochaines années ?

En dix ans déjà, le métier de communicant a beaucoup évolué. La place du numérique a changé nos modes de fonctionnement et nos réflexes ! La « cible » que sont les jeunes lycéens et étudiants est très volatile, réagit à des codes de communication qui changent très rapidement. L'image prend le pas sur le texte et cela risque de s'amplifier ! Ma question pour l'avenir se situe autour de l'intelligence artificielle : comment les IA vont accompagner les communicants dans leur métier notamment dans le traitement de la donnée tout en gardant cette dimension humaine au cœur de notre fonction.


8. Qu'est-ce qui vous plaît le plus et le moins dans votre métier ?

Ce qui me plaît le plus, c'est indéniablement les rencontres. En étant dans une Direction de la communication & du marketing, nous sommes au cœur de tout un écosystème. Tout est communication. Nous côtoyons aussi bien les candidats et leurs parents, les élèves, les personnels, les enseignants-chercheurs, les alumni et pouvons évoluer en relation avec nos homologues d'autres institutions ce qui est source d'échanges et d'enrichissement. C'est une source inépuisable d'apprentissage grâce aux autres au quotidien car nous avons besoin de comprendre le métier et le rôle de chacun !

Ce qui me plaît le moins... La notion de concurrence qui va un peu à l'encontre de mon envie et besoin de servir l'intérêt général. 


9. Avez-vous une petite expérience fun à partager ?

Ce n'est pas forcément « fun » mais pour illustrer la diversité de cette fonction on peut dire qu'il n'y a pas de journée type ! J'ai souvenir d'une journée à Télécom Paris débutée avec des élèves pour valoriser leurs projets et terminée avec Emmanuel Macron (alors Ministre des Finances) et John Chambers (de Cisco) venus signer un accord et s'adresser à tous les élèves de l'IMT en même temps en duplex : une sacrée organisation et un challenge pour l'école et les équipes com et informatiques intercampus ! Mention spéciale pour l'afflux de journaliste déchainés pour poser leurs questions aux deux personnalités !


10. Pour conclure, quels seraient vos 5 conseils pour devenir Directrice Communication et Marketing dans l'enseignement supérieur :

Développer sa curiosité : car il y a toujours besoin de comprendre l'environnement dans lequel on évolue, maitriser les usages numériques et faire un peu d'anthropologie pour comprendre les utilisateurs !

Se mettre à jour constamment pour suivre les évolutions de la société et notamment sur des cibles jeunes. 

Donner du sens à ce que l'on fait car la communication, c'est révéler des choses pas les inventer !

Oser oser : accepter d'apprendre constamment, on ne devient pas Directrice de la com avant de l'être sinon on n'est jamais prêt.e !

Développer ses soft skills : relationnel, écoute active, empathie et créativité au cœur de ce métier !



QUI SOMMES-NOUS

Cyrielle Flosi est Directrice Communication et Marketing à l'école d'ingénieurs EPF. Diplômée de Sciences Po Aix-en-Provence et d'un Master 2 Communication Institutionnelle à l'International, elle a intégré très tôt le secteur de l'Enseignement Supérieur. Aujourd'hui, son rôle est de piloter, coordonner et mettre en place la stratégie communication (interne, externe, institutionnelle), la promotion (recrutement d'étudiants) et le marketing de l'EPF. 

Les derniers articles
Articles similaires

NEWSLETTER

Inscrivez-vous à notre newsletter pour être informé(e) de nos actualités (classements, labellisation, invitations à nos événements, mentions presse…)

*Champs obligatoires

J’accepte les termes et conditions générales de Speak & Act*

J’accepte que mes données soient transférées aux partenaires de Speak & Act. Je peux à tout moment demander la supression de mes données personelles en m'adressant à contact@speaknact.fr*

Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien présent dans nos emails.