Rym Belkora, directrice générale et co-fondatrice du Groupe Zephyr, présente la franchise spécialisée dans l’aide à domicile

Pouvez-vous nous présenter rapidement votre parcours ?

Après plusieurs expériences notamment dans le conseil, j'ai voulu m'investir dans un projet porteur de sens. En m'associant au projet Senior Compagnie dans un premier temps puis en co-créant quelques années plus tard le Groupe Zephyr, mon ambition était de m'engager dans un projet sociétal à fortes valeurs humaines. Ce projet réunissait à la fois la dimension entrepreneuriale, le projet sociétal avec une mission d'utilité publique, pouvoir résoudre des problématiques dans la sphère citoyenne et contribuer à la consolidation d'un marché dynamique.

Avec mon associé, notre objectif était de faire émerger un acteur de premier plan et propose une alternative privée tout en portant des valeurs identiques au secteur public. Aujourd'hui, c'est un projet qui répond totalement à mes attentes : avoir une indépendance et pouvoir mettre en place des actions qui ont de l'impact. Les valeurs humaines représentées par le Groupe Zephyr sont plus que jamais l'ADN du projet et nous sommes heureux de compter plusieurs nouveaux collaborateurs et agences parmi nous chaque année.

En quoi consiste le système de franchise ?

Le système de franchise, c'est un mode de fonctionnement où un indépendant, porteur de projet, signe un contrat de franchise avec un franchiseur. En contrepartie de redevance sur le chiffre d'affaires, le franchiseur a pour mission de lui transmettre le savoir-faire et l'autorise à exploiter exclusivement l'enseigne sur une zone définie.

C'est un accord de partenariat avec des engagements réciproques. D'un côté, le franchiseur, détenteur du concept et de l'expertise, qui accompagne un porteur de projet qui souhaite s'investir tout en ayant un cadre sécurisé et lui permettre ainsi de réussir dans son activité. De l'autre côté, le franchisé s'engage à respecter le cahier des charges, le concept, les valeurs et à travailler en harmonie avec l'ensemble du réseau. C'est enfin au franchiseur de garantir une unicité d'image sur un large territoire avec plusieurs implantations.

3 mots pour décrire le Groupe Zephyr ?

L'engagement, le dynamisme et la bienveillance.

Quels conseils donneriez-vous à des personnes intéressées par la franchise ?

Le premier conseil, c'est de ne pas se méprendre sur ce qu'est la franchise. Le franchiseur transmet des outils et un accompagnement pour permettre au porteur de projet de réussir. Il y a la volonté d'accompagner et non de remplacer. Pour résumer, la franchise peut être définie comme une création d'entreprise sécurisée même si l'absence de risque n'existe pas. Est-ce que je choisis la franchise pour les bonnes raisons ? Il faut aussi avoir en tête qu'on se lance dans la création d'un projet d'entreprise. Lorsqu'on se lance en franchise, on devient chef d'entreprise. 

Le deuxième conseil, c'est de garder en tête que c'est un engagement long et qu'il est capital d'être aligné avec les valeurs de l'enseigne que l'on va représenter au niveau local. Au sein du Groupe Zephyr, nos métiers donnent la possibilité au franchisé d'incarner localement son projet et à exprimer sa créativité tout en respectant les valeurs du réseau. C'est notamment le cas des actions menées par une agence afin de favoriser le lien entre le personnel, et entre les salariés et les clients/bénéficiaires.

Enfin, mon dernier conseil serait d'inviter ces personnes à trouver leur intérêt lorsqu'elles se lancent dans un projet comme l'aide à domicile. Pour le Groupe Zephyr, il faut avoir des valeurs humaines et un grand intérêt pour ce secteur d'activité. Dans notre secteur d'activité, les franchisés portent une mission sociétale et apportent leur petite touche pour accompagner les personnes à domicile et soutenir les salariés dans leur mission au domicile des clients.

Quelles sont les qualités indispensables pour travailler dans le secteur de l'aide à domicile ?

L'écoute, l'empathie et l'humanisme sont des qualités essentielles et indispensables. Il faut aussi être organisé et polyvalent pour répondre à un nombre important de demandes dans le secteur. Les personnes doivent avoir du recul et savoir faire la part des choses par rapport aux différentes situations, que ce soit au domicile des personnes ou au sein d'une agence.

Comment jugez-vous le rôle de l'aide à domicile ?

La crise sanitaire a permis de mettre en lumière le métier d'aide à domicile, le rôle et les missions indispensables dans le bien-être des personnes fragilisées et en situation de dépendance. Cela a surtout permis d'appuyer sur l'urgence de sa valorisation et de sa reconnaissance dans le monde du travail. Aujourd'hui, le plus important est de reconnaître ce métier afin d'améliorer son attractivité auprès du grand public comme des pouvoirs publics. Après cette période, il n'y a plus de doute sur le rôle et la légitimité des intervenants à domicile.

Que diriez-vous à des personnes qui souhaitent se lancer dans le secteur de l'aide à domicile ?

S'engager dans l'aide à domicile, c'est contribuer à la refondation d'un secteur à la croisée des chemins. Il y a des avancées qui montrent qu'il y a un intérêt des pouvoirs publics, mais il reste encore beaucoup à faire. Un changement doit s'opérer. Si on veut apporter sa pierre à l'édifice dans un secteur en mutation et mieux coordonné, c'est le bon moment pour se lancer. Il faut aussi avoir conscience des difficultés présentes dans ce secteur. Le secteur de l'aide à domicile gagne en reconnaissance et c'est un secteur où il faut s'engager.